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Roose’s chocolate world
allie chocolat et robotique

des gadgets technologiques pour une experience supplementaire en magasin

boers Roose

Confiserie artisanale puis grossiste en chocolat puis retour à la préparation de pralines artisanales ... L'entreprise familiale Roose's Chocolate World a déjà fait un sacré bout de chemin. Pourtant, Wim Roose et ses fils ne restent pas les bras croisés et se préparent à un avenir où le chocolat et la robotique offriront une expérience inédite en magasin. De cette façon, les clients sont incités à venir au magasin et à s'immerger dans un véritable univers du chocolat, unique en son genre.

Quatrieme generation

Wim Roose: “Je viens d'une famille où la confiserie et le chocolat ont toujours occupé une place centrale. Mon arrière-grand-père a commencé à fabriquer et à vendre des bonbons artisanaux et mon grand-père a suivi ses traces. Quand mon père a rejoint l'entreprise, il a adopté une approche différente. Dans les années 50, il a lancé un commerce de gros en confiserie et en chocolat, mais il ne produisait rien. En 1985, je suis entré dans l'entreprise et j'ai commencé à fabriquer des pralines artisanales à petite échelle. C'est en 1993 que l'histoire de Roose's Chocolate World a débuté à Bruges avec ma femme Inge. Aujourd'hui, je suis toujours dans l'atelier, j'effectue des démos dans le magasin, je prends la route pour vendre et je fais de la consultance.“

demande accrue de chocolat sain

Wim: “Ce que nous avons vendions dans les années 80 n'est absolument pas comparable à ce qu'on vend aujourd'hui. A l'époque, j'avais des clients réguliers qui achetaient un kilo de chocolat chaque semaine. Ce genre de chose est impensable aujourd'hui.“

Jusqu'à 30 % du chiffre d'affaires

Wim: “Les gens sont devenus beaucoup plus attentifs à leur santé et optent davantage pour des produits à plus faible teneur en sucre ou à forte teneur en cacao. Par ailleurs, les garnitures de noix et de fruits se portent bien et le bio commence aussi à avoir sa part. Alors qu'autrefois, ces variétés plus saines représentaient à peine 1% de mon chiffre d'affaires, elles en constituent 20 à 30% aujourd'hui.“

“Avec notre Chocomatic, nous voulons porter l'experience en magasin au niveau superieur et vraiment surprendre le client. De plus, le Chocomatic doit servir d'element de surprise dans le magasin“ - Michiel Roose

concurrence

Le commerce de détail a également joué un rôle important à cet égard. Autrefois, la qualité du chocolat dans les supermarchés était très faible. Aujourd'hui, c'est différent. Et les prix sont inférieurs à ceux d'un chocolatier. Nous, nous voulons faire la différence en nous concentrant sur un emballage unique. Nous ne sommes pas en concurrence avec les détaillants. Et en fait, nous ne sommes pas non plus en concurrence avec les innombrables chocolateries du centre de Bruges, car la concurrence est féroce. Nous avons l'avantage d'être situés juste en dehors du centre et les touristes viennent chez nous de manière très ciblée. Par exemple, nous faisons souvent partie du programme des excursions d'un jour à Bruges pour les touristes de croisière ou les écoliers. De plus, quand il fait chaud, les gens peuvent sortir du magasin, qui est entièrement climatisé, et remonter immédiatement dans le bus. Ainsi, leur chocolat n'a pas l'occasion de fondre. Si vous vous promenez dans le centre de Bruges quand il fait beau, il y a un risque que votre chocolat soit fondu une fois de retour à la voiture ou au bus.“

clients fixes versus touristes

Wim: “Il y a un bon équilibre entre le nombre de clients réguliers et le nombre de touristes. Mais à cause du Brexit et de la crise du corona, beaucoup de choses vont malheureusement changer pour nous. Heureusement, nous avons aussi un grand groupe – environ 50% – de clients réguliers, notamment beaucoup d'entreprises achetant des cadeaux pour leurs clients ou leur personnel. Les hôtels, qui se remettent lentement sur les rails, sont également des clients importants pour nous.“

Comportement d'achat différent

“Les deux groupes ont un comportement d'achat totalement différent. Les touristes, surtout les jeunes, ne manifestent aucun intérêt pour les pralines. Ils préfèrent les articles plus fun: un Miffy, une lame de scie ou un téléphone portable en chocolat. En revanche, nos clients habituels sont plus enclins à acheter nos pralines ou nos tablettes. Cet assortiment est un bon mélange de classiques et de créations à la mode.“

pleins feux sur le tourisme interieur

Wim: “En période de changement, il est crucial pour les entrepreneurs d'être réactifs et d'élaborer de nouvelles idées avec les clients qui peuvent venir. Notre objectif est donc de nous concentrer davantage sur le tourisme intérieur. Nous travaillons actuellement sur de nombreuses initiatives et collaborations avec d'autres entrepreneurs locaux à Bruges. Pourquoi un groupe de Limbourgeois ne serait-il pas intéressé de visiter le magasin et de suivre un atelier?“roosse

Un atelier: le niveau suivant

Michiel Roose (l'un des fils de Wim): “Nous voulons également faire passer les ateliers au niveau supérieur et ajouter un élément de surprise. Par exemple, dans un futur proche, nos visiteurs pourront assister à un atelier avec un cobot, c'est à dire un robot capable de travailler avec des humains. Nous voulons ainsi ajouter un élément de surprise à nos ateliers et attirer encore plus de clients dans la boutique.“

e-shop

Michiel: “Nos clients professionnels avaient déjà la possibilité de passer des commandes en ligne via une formule d'e-shop. Mais depuis la corona, tout le monde peut commander en ligne. Beaucoup de clients nous ont demandé comment ils pouvaient acheter du chocolat chez nous sans avoir à se déplacer. Le pas vers l'ouverture de l'e-shop à ces clients particuliers a vite été franchi. Et ça s'est très bien passé. Idem pour les commandes, que nous allions livrer en personne. Les clients ont beaucoup apprécié nos efforts.“

Pas évident

Wim: “C'est vrai, aucun effort n'a été épargné pour fournir à chacun ses articles en chocolat préférés. Néanmoins, nous avons une fois de plus constaté que la livraison de petits paquets n'est pas évidente. Souvent, il faut très bien emballer le produit, surtout lorsqu'il s'agit de sujets creux, pour qu'il arrive intact au client. En outre, la température est beaucoup plus difficile à contrôler que quand on transporte du chocolat par conteneur. Nous avons mis en ligne une offre plus limitée. Et nous avons choisi de tout livrer personnellement afin d'éviter un maximum de problèmes. Quand on voit comment certaines entreprises de livraison balancent les colis, je préfère garder le contrôle.“

la robotique comme attraction

Michiel Roose: “Bien que nous ayons un e-shop et que nous offrions la possibilité d'acheter en ligne, nous nous efforçons d'attirer à nouveau les clients dans le magasin. Aujourd'hui, ce n'est possible qu'en misant sur l'expérience d'achat. Grâce à notre Chocomatic, nous voulons porter l'expérience en magasin à un niveau supérieur et vraiment surprendre le client. De plus, le Chocomatic doit servir d'élément de surprise dans le magasin. Normalement, ce n'est pas très excitant de voir quelqu'un remplir une boîte de pralines mais grâce au Chocomatic, nous rendons cet aspect plus attrayant.“

chocomaticchocomatic

 

 

Chocomatic

Michiel: “Le Chocomatic est un système robotisé qui automatise la composition d'une boîte de pralines. En fait, l'idée est venue lorsque mon frère Pieterjan et moi avons examiné quelle phase du processus de vente ou de production pourrait être plus efficace. Nous avons constaté que trop de temps est perdu lorsque les gens choisissent des pralines. Certains clients ont besoin de beaucoup d'informations, même s'il y a une longue queue qui attend derrière eux. C'est ainsi qu'est née l'idée du Chocomatic. Mon frère et moi avons une entreprise dans le domaine de la robotique. Nous trouvons ça super de combler le fossé entre le chocolat et la robotique. En outre, nous voulons rendre l'Industrie 4.0 accessible aux petites PME. Non seulement cela permet de gagner beaucoup de temps lors de la composition d'une boîte mais en plus, cela crée du spectacle dans le magasin.“

Comment cela fonctionne-t-il?

Michiel: “Grâce à une tablette dans le magasin – et à l'avenir aussi via leur propre smartphone – les clients peuvent choisir les pralines qu'ils veulent dans leur boîte. En outre, ils peuvent prendre beaucoup plus de temps pour voir quelles pralines leur plairont. Pour chaque praline, ils peuvent consulter des informations complètes sur la teneur en matières grasses et en cacao, les allergènes, les garnitures, etc.“

Regardez la vidéo ici pour voir comment le robot fonctionne !

Autres possibilités

Michiel: “L'actuel Chocomatic n'en est qu'à ses débuts. Nous avons encore prévu d'autres gadgets technologiques pour rendre l'expérience encore plus amusante. Nous avons l'intention de transformer le Chocomatic en un système très intelligent. Le but est que le robot sache grâce à la reconnaissance facile et aux réseaux sociaux ce que le client aime manger. Le client doit également pouvoir dire au robot: ‘Fais comme la dernière fois’. Grâce à la reconnaissance faciale, le robot le saura parfaitement. Il sera également possible pour le robot de recommander certaines pralines en fonction des pralines sélectionnés précédemment par le client.“

Une infinite de possibilites

Michiel: “L'avantage du Chocomatic est que nous pouvons vraiment travailler de manière totalement personnalisée. En outre, ce robot est polyvalent dans de nombreux secteurs et lieux. Il suffit de penser aux aéroports ou aux hôtels où les gens peuvent acheter des pralines à tout moment de la journée. Mais ce robot peut aussi être utilisé dans d'autres secteurs de l'industrie alimentaire. Les possibilités sont infinies. Le Chocomatic est entièrement personnalisable en fonction de ce que veut le commerçant.“

Coût attrayant

Wim: “De plus, il ne nécessite pas d'investissement majeur. Nous avons commercialisé ce robot avec l'idée que le client peut le rentabiliser en trois ans. Ainsi, nous voulons également rendre la robotique accessible aux petites PME. Un investissement dans la version de base du robot commence à 30.000 euros. Bien sûr, cela peut augmenter selon les besoins du client et ce qu'il veut faire avec le robot. Mais l'investissement est très accessible et constitue une valeur ajoutée absolue pour ceux qui veulent offrir une expérience dans leur magasin. Surtout si celui-ci est situé dans une zone touristique.“geschenkverpakking

Atout supplementaire: l'hygiene

Michiel: “Le lancement du Chocomatic a coïncidé avec la crise du coronavirus. Ce robot s'inscrit parfaitement dans ce contexte car il garantit une hygiène parfaite, contrairement au personnel qui touche les pralines. Je pense que l'hygiène deviendra encore plus importante dans un avenir proche et que toute initiative visant à garantir une hygiène aussi optimale que possible sera encouragée.

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Écrit par Marie Verhulst1 septembre 2020

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