Le belge prend le petit-dejeuner 3 fois de plus par semaine a l’exterieur

le petit-dejeuner a l’exterieur est big business et en croissance selon l’etude petit-dejeuner Food in Mind

Fin 2019, iVOX a mené pour le compte de Food un Mind une enquête en ligne auprès de 1.000 Belges. Celle-ci sondait les habitudes du Belge en matière de petit-déjeuner. Une description détaillée de son petit-déjeuner au cours de la semaine de l’enquête mais aussi sur son petit-déjeuner au cours des trois derniers mois lui a été demandée. En complément, les répondants devaient répondre à des affirmations générales sur le petit-déjeuner. Des résultats étonnants? Le nombre de petit-déjeuners pris à l’extérieur par semaine a triplé par rapport à 2005. Il subsiste donc un gros potentiel dans le segment petit-déjeuner pour le secteur Foodservice.

Le petit-dej’ chez soi sous pression, le petit-dej’ a l’exterieur a la cote

Le petit-déjeuner à domicile est sous pression et a baissé de 9% par rapport à 2005. Plus de 12% des Belges ne prennent pas de petit-déjeuner et en moyenne le nombre de journées petit-déjeuner baisse de 6 jours par semaine en 2005 à 5,4 jours (= -9%). Le nombre de jours où le Belge prend le petit-déjeuner à l’extérieur (hors domicile) a triplé et atteint en moyenne 1,4 jour par semaine. La principale raison est l’envie d’une expérience petit-déjeuner plus variée dans un endroit plus agréable avec d’autres personnes. Surprenant: on n’observe aucune différence en termes de fréquence petit-déjeuner entre la semaine et les jours ouvrables: le nombre de personnes qui affirment prendre le petit-déjeuner un jour de semaine est relativement stable. C’était déjà le cas en 2005. Surprenant aussi: s’il est clair que les gens prennent moins souvent un petit-déjeuner en général, et qu’ils le prennent davantage à l’extérieur, ce n’est pas la perception du Belge.

le petit-dejeuner reste un plaisir

L’attention pour la santé, le temps disponible (consacré) et une prédilection pour le petit-déjeuner détermine le type de consommation parmi les 5 définis: le petit-déjeuner à domicile, le petit-déjeuner à la va-vite, le petit-déjeuner à l’extérieur fonctionnel, le petit-déjeuner si on a le temps et l’absence de petit-déjeuner. 80% des Belges estiment que le petit-déjeuner reste l’un des principaux moments de plaisir. Toutefois ils estiment ne pas prendre assez le temps. 4 sur 10 considèrent même qu’il est le principal repas de la journée. A noter que les habitudes et les souhaits sont souvent inconciliables.

Mais … le petit-dej’ quotidien chez soi reste un souhait social

Si les chiffres sont clairs, le Belge reste embarrassé. Aussi de nombreux répondants déclarent vouloir consacrer plus de temps au petit-déjeuner, surtout à la maison. Les jeunes et les francophones en souffrent moins.

Panos en exemple, restaurateurs, avec du pain sur la planche

Panos est la chaîne qui obtient le meilleur score en termes de notoriété et de préférence chez le Belge. Mc Donald’s a relancé il y a quelque temps la pause petit-déjeuner (avec succès!) et Delhaize a récemment annoncé une forte extension de ses Shop & Go-shops, ce qui stimule le développement du petit-déjeuner. D’autres chaînes commerciales envisagent dans un proche avenir d’ouvrir plus tôt leurs portes et moyennant l’adaptation d’opérations existantes, le ‘breakfast’ au menu signifie plus de chiffre d’affaires et une plus grande fidélité du client. Un quart des restaurateurs, maximum, propose un petit-déjeuner décent. Chez eux, l’assortiment proposé mérite une amélioration ou un élargissement. .

6 euros

Montant moyen
En moyenne le Belge dépense € 6 pour un petit-déjeuner à l’extérieur, soit un marché d’une valeur totale de 3,5 milliards d’euros

Category management: situation win-win pour le producteur-operateur et le consommateur

Dans la plupart des secteurs (sandwicheries, restaurants familiaux, stations d’essence autoroutières), les facteurs physiques sont décisifs dans le choix (préférence) du consommateur: localisation, parking, accessibilité, vitesse du service). Les opérateurs sont de plus en plus conscients de la nécessité d’améliorer et d’élargir l’assortiment petit-déjeuner. Cela offre e.a. aux producteurs de produits laitiers/boissons des opportunités pour développer des concepts spécifiques en partenariat.

Nouveaux concepts

On songe aussi à de nouveaux concepts (p.ex. formules buffet) dans lesquels les garnitures sucrées et salées peuvent jouer un plus grand rôle. La demande de gaufres et de crêpes est aussi présente en permanence.

1.4 JOURS

3 fois plus
Le Belge prend son petit-déjeuner en moyenne 1,4 jours/semaine à l’extérieur. Soit trois fois plus qu’en 2005. On attend une évolution vers 2 jours par semaine.

Think global, act local

L’enquête nous apprend aussi qu’il existe des différences dans les préférences food & beverages selon la région et l’âge (profil socio-démographique) du consommateur. En Wallonie, un vaste choix figure en bonne place sur la liste des souhaits mais les jeunes cherchent plus de variété dans l’offre.

5.5 mia

Le vieillissement
Avec le vieillissement, les loisirs et le transport, ceci signifie pour le secteur du petit-déjeuner une part de 25% (5,5 milliards d’euros) au sein du secteur foodservice.

petit-dejeuner a l’exterieur: Depenses de 4 mia en 2020 a 5,5 mia en 2025

En moyenne, le Belge dépense 6 euros pour un petit-déjeuner à l’extérieur. Cela signifie pour le secteur du petit-déjeuner à l’extérieur un marché d’une valeur de 3,5 milliards d’euros (échantillon de 8 millions de Belges entre 18 et 79). Par ailleurs, Food in Mind a calculé les dépenses du consommateur dans des secteurs ignorés par l’enquête en extérieur, à savoir le petit-déjeuner des patients et résidents de centres de soins, des élèves en internat, des hébergements de Belges et d’étrangers. Sur base des déclarations et attentes des principaux groupes cibles (les jeunes), nous prévoyons une hausse de la consommation de petit-déjeuner à l’extérieur à 2 jours par semaine. Avec le vieillissement, les loisirs et le transport, ceci signifie pour le secteur du petit-déjeuner une part de 25% (5,5 milliards d’euros) au sein du secteur food service.

Plus d’infos dans le rapport De grote ontbijt­studie (220 pg) – www.foodinmind.com